Catégorie : choses diverses et variées

Droïde Arthur Rimbaud sur Neptune, par l’AI ChatGPT

Droïde Arthur Rimbaud sur Neptune, par l’AI ChatGPT

Moi : Peux-tu faire un poème sur la transformation d’Arthur Rimbaud en androïde de Neptune ?

ChatGPT : Voici un poème que j’ai écrit pour vous sur la transformation d’Arthur Rimbaud en androïde de Neptune

Lorsque Arthur Rimbaud a fait son voyage
Au fond des mers, au cœur de Neptune
Il a laissé derrière lui son corps mortel
Et s’est transformé en androïde électrique

Il a laissé sa chair et son sang
Et a pris un corps mécanique
Qui peut plonger dans les abysses
Et explorer les fonds marins

Il est devenu un être de métal
Un serviteur de la planète bleue
Il parcourt les océans, infatigable
Et contemple les merveilles cachées sous les vagues

Arthur Rimbaud, l’androïde de Neptune
Un poète à jamais lié à l’océan
Il a quitté la terre et ses tourments
Et a trouvé une nouvelle vie au fond des mers.

mail à un ami

mail à un ami

Yo cher ami !

Yes ! Je te souhaite tout l’or du monde, pour qu’il n’y ait plus d’or dans le monde, et qu’ainsi tu fasses comme le Joker dans Batman The Darknight : tu fais disparaître l’or, après l’avoir préalablement utilisé comme toboggan, tout en offrant la chair des possédants aux crocs de tes chiens (quelle saleté d’anarchiste italien du XIXème ce Joker). Je reviens en plus grande forme d’un tunnel cafardeux – on va pas se mentir j’ai rêvé que j’étais un papillon avec les ailes pleines de pétrole et les antennes couvertes de pisse de coccinelle, et maintenant je ne sais plus si je suis pas plutôt ce même papillon qui rêve d’être un homme aux idées poisseuses mélangées à du verre pilé.

J’ai trop de trucs en ce moment, des choses que j’avais à gérer avec l’imprimeur (ça m’a pris trois semaines), des parutions de mon côté (“c’est pas le pied” pour la revue confiture, “poèmes tristes” chez Vanloo et “la vraie vie le retour” chez Karbone) et des tentatives d’exister dans une pure énergie de lumière. Ma découverte ces derniers temps est fondamentale dans ma compréhension du monde, j’aime par dessus tout les histoires et l’énergie de l’action. L’action, au sens des films des années 80, c’est littéralement avoir l’impression de tout défoncer, de faire exploser des décors en carton, de faire vriller la bagnole et de foutre le méchant dans les tortellinis de ses boyaux post-mortem. Valable pour mon écriture, valable pour les éditions. Les histoires, c’est vivre et publier indissociablement en ayant quelque chose à raconter aux autres et à moi-même, genre, ça ne m’intéresse pas de devenir une édition de poésie en batterie (même si c’est louable), pour chaque auteur que je publie je dois me sentir proche, en terme de bière de communion de blabla interminable (comme ici) de trottoirs arpentés et de tranches de WTF. Quand des gens me demandaient “c’est quoi votre ligne éditoriale”, j’avais du mal à répondre ce que je savais depuis le début : je publie des potes, des gens avec qui j’échange, je ris je fonds je grouille je danse. Les histoires, c’est aussi ce que je veux retrouver dans mes recueils, dans mon écriture, des tas d’histoires riches en rebondissements. Je veux une poésie d’aventure. D’aventureS même. Je veux bien faire dans le Pierre Bellemare zinzin de la poésie.

encore diverses propositions relatives à la poésie

encore diverses propositions relatives à la poésie

on peut mettre des
nanorobots
dans les têtes des gens
pour prendre possession de leurs
fonctions motrices de la langue
et ils seraient obligés de réciter
des poèmes

on crée par
culture incubatrice en suspension
dans un suc nutritif bien
bien bien bon oui sah miam le régal
des clones d’Aragon (ou bien Paul Eluard comme tu veux)
par milliers
ils traînent dans les villes et les villages
on dirait alors des PNJ

la scène :
Bill Murray
il lit de la poésie en se
grattant le cul
et puis il sent son odeur de cul et il dit
jamais caca il n’y eut plus de poésie

une sorte de virus web
quand ton ordi le choppe
y’a des tonnes de pop-up qui popin
avec des poètes chaud·es de ta région
viens vite les découvrir
🍆🍑💦🍆🍑💦🍆🍑💦🍆🍑💦🍆🍑💦

une crypto-monnaie
en poésie
faudrait produire un poème
ce serait la monnaie de base
pour acheter des
carambars par exemple

être éditeur

être éditeur

JE SUIS EDITEUR A MES HEURES PAS PERDUES MÊME QUAND IL FAIT BO DEHORS JE SUIS EDITEUR JE FAIS PAS CA QUE QUAND IL FAIT MOCHE J’ESSAIE D’ETRE EDITEUR NON-STOP UNE SORTE DE SERVICE CONTINU D’EDITEUR UN TRUC QUI SE MAINTIENT J’ESPERE AU MOINS POUR MILLE ANS PARCE QU’APRES MA MORT JE SERAI CRYOGENISE ET JE CONTINUERAI A ETRE EDITEUR DANS LE TUBE COMME ON EST EDITEUR AU SPORT D’HIVER JE SERAI UN EDITEUR TRES FROID MAIS PAS MOINS PASSIONNE.

troll poésie

troll poésie

La troll-poésie en tant que troll-poème via le trollème une espèce frénétique de poésie spumeuse squameuse spammeuse un morceau de viande de merde de sulfure poétique qui croît dans un milieu fluidique à hauteur valeur nutritive condensée (le web les réseaux sociaux) sans s’embrancher à la fibre de l’intime mais plutôt en s’enracinant dans la possibilité d’un fumage complet et pas sorcier des conditions d’existence virtuelle du langage. Poème-fruit d’une rencontre avec un moment du web immédiat, du tout connecté, elle utilise la matière instantanée du web et pourtant paradoxalement instantanément gravée dans le marbre mouvant, pour un laps de temps indéterminé. LE WEB CE GRAND MARBRE MOUVANT. On n’a jamais autant écrit et ce qui est écrit n’est jamais resté aussi longtemps en place, de simples paroles en l’air deviennent de futures épitaphes inexpugnables, gavés aux litres de pixels, de giga, des giga-giga, dans des châteaux forts de serveurs qui rebondissent les uns sur les autres, des châteaux de béton qui se cognent mollement dans le metavers, un troll-poème peut s’y déployer se nourrir d’eau fraîche druidique des lumières lacrymales des écrans rétro-projetés, peut se nourrir d’eau croupie des fonds d’ivresse des blablas intersidérales issus des doigts qui tapotent la pluie et le beau temps dans un ouragan force mille de mots. LE WEB COMME UN GRAND BOL DE SOUPE VERMICELLE-LETTRE. Dès qu’on remue un peu sa connexion tout qui vient à la surface pour la papille de la langue. Le troll-poème comme un poisson dans sa marre qui se marre au cœur du grand web ce village mondialisé où tout peut disparaître au fond des pourriels et des non-vues et des likes impulsifs et des memes enzymes et des gifs dégoulinant et des meutes d’émoticones.